Production et post-production du Crépuscule du Cinéma UGC Normandie
Crépuscule du cinéma UGC Normandie est un poème visuel sans paroles, capturant les derniers instants d’un cinéma emblématique de l’avenue des Champs-Élysées, à Paris. À travers la lumière, le silence et l’architecture, le film rend hommage à un lieu en voie de disparition, chargé de mémoire collective.
À travers une exploration visuelle poétique, Crépuscule du Cinéma UGC Normandie capture la mélancolie d’un lieu en sursis. Ce court métrage réalisé par Guillaume Louyot immortalise les derniers instants de l’UGC Normandie, cinéma emblématique des Champs-Élysées à Paris, avant sa fermeture définitive.

Dans la quiétude d’un matin de week-end, la caméra glisse à travers les salles désertes, révélant l’âme d’un lieu chargé d’histoire. Ouvert le 4 février 1937, ce cinéma aux 2000 fauteuils a traversé près d’un siècle de culture cinématographique, devenant un repère pour les amoureux du grand écran.

Ce film propose une immersion contemplative dans un espace voué à disparaître. Minimalisme et silence dialoguent avec la mémoire des projections passées, interrogeant le spectateur sur la fugacité du temps et la disparition progressive de ces temples du cinéma.

Un hommage à l’UGC Normandie, témoin d’une époque révolue.

Note d’intention :
Ce film est né d’un sentiment d’urgence teinté de nostalgie : saisir, avant qu’il ne disparaisse, l’âme silencieuse d’un lieu emblématique. Le cinéma UGC Normandie, avec sa grande salle aux allures d’autrefois et son histoire marquée par tant de projections mémorables, représente bien plus qu’un simple bâtiment : c’est un fragment précieux de notre mémoire collective, un sanctuaire sensoriel pour les amoureux du cinéma.
Je souhaitais capturer ce lieu non comme un reportage ou un témoignage historique, mais comme un être vivant sur le point de s’éteindre. Sans dialogues ni voix off, Crépuscule du cinéma UGC Normandie donne toute sa place à la lumière naturelle, aux textures délicates, aux jeux subtils des reflets et des ombres. Le film offre un instant suspendu, un adieu visuel empreint d’une douce mélancolie, à l’écart du tumulte et d’une nostalgie artificielle.
Ce projet s’inscrit dans une réflexion plus vaste sur la mémoire des lieux, les empreintes intimes qu’ils laissent en nous et les silences qui les habitent. Il ne s’agit ni d’un manifeste ni d’une archive, mais d’une invitation à ressentir, en creux, tout ce que nous perdons lorsqu’un lieu de culture disparaît.
Contact : Guillaume / procontact@onickz.com